Quand les toitures vitrées doivent résister à un choc de 1200 Joules
- Olivier Douard
- 18 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 mars
Les interventions en toiture à proximité d’une verrière peuvent être nécessaires et régulières pour l'entretien d'équipements techniques (conduits, ventilations, filtres, pompes à chaleur, panneaux solaires, etc.).
Les personnes intervenant sur les toitures doivent être protégées des risques de chute de hauteur (Art. R4323-58 à R4323-68 du Code du Travail), par des équipements de protection collective (EPC).
Lorsqu’une toiture vitrée se présente à proximité, tous les moyens de prévention doivent être mis en place pour prévenir le risque de chute sur ce vitrage et de passer au travers.
Si aucun autre EPC n'est prévu, c'est à la verrière de parer à ce risque.
Pour démontrer l'aptitude de la verrière à retenir la chute d'un intervenant, celle-ci doit fait l'objet d'un essai de choc 1200 J.
Les modalités d'essai sont décrites dans le cahier du CSTB 3228 et le FD DTU 39 P5.
L'identification des situations où cet essai se nécessite doit être établi par le Maître d'Oeuvre et inscrit dans le dossier d'appel d'offres ainsi que sans le Document d'Intervention Ultérieure sur l'Ouvrage (DIUO). Le document ED 950 de l'INRS est un guide complet pouvant l'aider dans cette mission. L'essai est réalisé par l'entreprise et facturé au Maître d'Ouvrage.
La Fiche 09 de l'Union Française des Miroitiers (voir ci-dessous) présente une synthèse de l'ensemble de la démarche.
Attention : Essai ou pas, une toiture vitrée n'est ni prévue pour supporter le stationnement ou la circulation de personnes, ni prévue pour supporter un équipement temporaire pour des travaux.
Les miroitiers intervenant sur la verrière doivent être protégés des risques de chute par un autre moyen.
Il en est de même pour les situations où les poseurs interviennent sur la pose/dépose d'ouvrages qui participent à la protection des risques de chute de hauteur (garde-corps, allèges, etc.), et plus généralement lorsqu'un risque de chute de hauteur est présent dans la zone d'intervention.
Article R4323-61 du Code du Travail :
Lorsque des dispositifs de protection collective ne peuvent être mis en œuvre à partir d'un plan de travail, la protection individuelle des travailleurs est assurée au moyen d'un système d'arrêt de chute approprié ne permettant pas une chute libre de plus d'un mètre ou limitant dans les mêmes conditions les effets d'une chute de plus grande hauteur. [...]
De plus, respect des règles générales de sécurité sur chantier s’appliquent. Le port des équipements de protection individuelle (par ex. Casques, Chaussures, Gants, liste non exhaustive et à ajuster en fonction des risques identifiés) est obligatoire au sens de l’article R4311-8 du Code du Travail.
👷🥾 La sécurité sur chantier est l’affaire de tous 🦺🧤
Le respect des règles de sécurité sur chantier s’appliquent, particulièrement en considération de la manipulation de produits verriers grands, lourds et fragiles. Le port des équipements de protection individuele (par ex. Casques, Chaussures, Gants, liste non exhaustive et à ajuster en fonction des risques identifiés) est obligatoire au sens de l’article R4311-8 du Code du Travail.
Nouvelle fiche conseil :
Fiche 09 "Prévention des risques de chutes de hauteur au travers des toitures vitrées"
Cette fiche identifie les situations où l'essai de choc 1200 J sur toitures vitrées se nécessite.
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